Escale au Japon
Aujourd’hui, un billet un peu particulier : je fais escale au Japon, aux côtés de la Table Monde pour le jeu 1001 escales, et vous propose un petit voyage gustatif dans une rue de Tôkyô…
Faisons escale dans une petite rue japonaise typique… Les bruits et les odeurs se mêlent pour recréer cette ambiance si particulière, faite des musiques électroniques des passages piétons, des refrains de bienvenue des vendeurs des magasins et des odeurs de viandes grillées.
Les thématiques des restaurants sont facilement reconnaissables à leurs devantures, des vitrines garnies de reproduction en plastique de leurs spécialités. Ici et là, on voit se balancer une lanterne rouge marquée du nom de la spécialité : yakitori, okonomiyaki… Pour choisir son menu, rien de plus simple : il suffit de faire du lèche-vitrines, au sens propre du terme. Les restaurants proposent des spécialités bien précises, et ne débordent pas de leur champ d’action.
Entrons dans la sushiya. Au centre, un bar où tournent des assiettes multicolores garnies de sushis bien dodus, de toutes les formes et avec toutes les garnitures. Le nigiri (allongé) porte la sienne sur le dos, tandis que le maki et le gunkan enferment la leur dans une feuille d’algue nori. Les prix sont définis en fonction de la couleur de l’assiette, et les convives empilent les assiettes vides en descendant des chopes de bière sans discernement.
Entrons maintenant dans le restaurant d’okonomiyaki et yakisoba. Ces deux spécialités originaires d’Hiroshima sont toujours servies ensemble. L’okonomiyaki est une sorte de grosse « crêpe/omelette » garnie de chou, de viande de porc et de mille autres garnitures au choix, qui répond au doux nom de « comme il vous plaira grillé ». Les restaurants les réalisent sous les yeux des clients assis au bar, sur une grande plaque chauffante. A côté, ils font sauter des nouilles garnies de la même façon, les yakisoba. Ca y est, la grosse galette est prête : le chef la pose sur une assiette, la garnit généreusement de mayonnaise, d’une sauce brune à base de ketchup, et de flocons de bonite séchés qui frétillent au contact de la chaleur…
Poursuivons notre visite dans un restaurant populaire qui propose des plateaux repas : un bol de riz, un bol de soupe miso, et une belle part de tonkatsu ou de chicken katsu déposée sur un lit de chou finement émincé. Le tonkatsu (porc pané) et le chicken katsu (poulet pané) ne sont qu’un exemple de toutes les spécialités panées puis frites, servies avec la même sauce brune que l’okonomiyaki, et qui sont extrêmement populaires au pays du soleil levant.
Si notre choix n’est pas encore fait, nous pouvons toujours opter pour le « combini » (abréviation de « convenience store », ou supérette). Ouverts 24h/24, ils proposent des plats à emporter, au milieu de toutes les denrées traditionnelles (magazines, produits d’entretien, jouets, boissons…). Le choix est vaste : petits pains doux garnis de fromage, onigiri (boulettes de riz garnies), barquettes de sushi, et bien sûr les traditionnels bentôs, ces boîtes-repas compartimentées et garnies de riz, de saumon grillé, de tonkatsu…
Tous ces restaurants auront contenté notre imaginaire autant que notre estomac, mais peut-être pas le palais des becs sucrés… Pas de dessert, au Japon (parfois quelques fruits soigneusement découpés et coupés en cubes, si vous êtes chanceux). Il faudra traverser la rue, et aller jusqu’au temple shintô, qui abrite une petite maison de thé où se jouent des cérémonies qui permettent de déguster thé matcha et petites confiseries très sucrées, pour avoir un aperçu des douceurs japonaises.
Pour participer au jeu 1001 escales, cliquez ici
A gagner : mes livres « Agar-agar » et « Cuisiner les ingrédients japonais ».
Merci pour ce petit voyage culinaire, du coup j’ai envie d’onigiri maintenant ! Donc je m’envole vers ma cuisine ! Bonne journée.
Je ne connaissais pas du tout cette « crèpe », comme ça a l’air bon !! Tu as toujours des photos parfaitement alléchantes…
Au fait, je t’ai fait de la pub sur mon blog.
Chloé Clafoutis
Je m’y crois dis… Merci pour cette escale 🙂
Une bien belle escale à tes côtés.
J’ai découvert le nouveau thème hier. C’est une cuisine que je ne connais pas ou très peu mais que je ne demande qu’à découvrir…
Milles mercis pour ce beau voyage … j’aime tant la cuisine asiat
J’ai fait un diner vietnamien samedi soir : un régal !
Après les sashimis et sushis, je tente très bientôt mes premier makkis !
Merci Clea et bonne semaine
J’aime beaucoup ton billet qui est une véritable invitation au voyage !
Il manque aussi les restaurants de soba ou de ramen… ou de tempura… faut dire qu’il y a tellement de spécialités différentes au japon. On ne peut pas les faire toutes!
Merci pour ce billet qui me rapelle de bons souvenirs…
Pour les desserts je conseille d’aller dans les rayons supermarchés des grands magasins du Style Isetan ou Food Show dans la gare de Shibuya, les rayons desserts sont vraiment incroyables!!
Merci pour ce petit « voyage » qui me rappelle un super resto japonais découvert samedi en week-end à Grenoble…il s’appelle Osaka, les sushis sont divins et le patron très accueillant!
–> Haha 😉 J’y étais hier soir justement !
Oh quelle chouette balade!
J’ai bien apprécié cette promenade gourmande! Merci!
Ce tour gourmand c’était super! A chaque fois que tu parles de cuisine japonaise j’apprends un peu plus et j’envie de m’y mettre (tout comme pour le maki sushi d’il y a quelque jours) merci, et encore merci!
Bises
PS ah, je voulais te dire aussi que j’ai trouvé génial et très utile ton dossier Marmiton sur les substitutions, je l’ai imprimé et je vais faire mes premières expériences avec tes conseils 🙂
alala ca me rapelle la Californie! mine de rien ya pas mal de japonais et de restaurants japonais la-bas.
ah, le chicken katsu ! j’en bave déjà. et mes petits maki kappa adorés !…. vite appelons la copine pour une virée au resto japonais.
Bonjour Cléa,
Pendant qu’on est au Japon, est-ce que je peux te poser une question ?
Est-ce que ton nouveau livre parle des ustensiles japonais ?
J’aimerai beaucoup faire des makis, des nigiris, mais je n’ai pas de couteau qui coupe suffisamment bien. Donc il faut que j’en achète un, mais aurais tu des conseils là dessus ?
Si ton livre en parle, laisse tomber 😉
Mais sinon je veux bien que tu me dises, merci 🙂
–> Do,
Je ne suis pas une grande spécialiste de ce matériel. Tout ce dont je me sers pour mes sushi, c’est un couteau qui coupe très bien, toujours bien aiguisé, et une natte en bambou pour les maki !
Comme j’aime ce genre d’escale!!!!!
Et bien sur je n’ai pas manqué déjà de participer au concours de Table du monde!! une autre participation d’ici la fin de semaine!!!
bises
Donc un couteau lambda type universel fait l’affaire, du moment qu’il soit bien aiguisé ?
Merci 🙂
–> Oui ! Inutile de trop s’embêter lorsque l’on débute 😉
Bonjour,
Je viens de commander votre livre et j’ai vraiment hâte de le découvrir ! (j’aime beaucoup la cuisine japonaise, trop de temps sans une virée rue St-Anne (à paris) et ça me manque…)
salut!
un petit bonjour de Tokyo que j’adre et ou je suis pour quelques jours!ma valise est dejà bien lourde après mes nombreux passages au supermarché (ah la pate de sésame noir!!!)
je suis ton blog et tes recettes de trés près, les recettes correspondant exactement à mes gouts!!!bravo!j’ai hate de découvrir de nouvelles recettes!
Ah, les combini… je me souviens avec émotion de mes premiers jours à Tokyo, où je dévisageais les fameux petits pains enveloppés de plastique à l’heure du petit déjeuner. Il y en avait de toutes les sortes. Face à ceux à l’omelette et aux soba, quelque peu étrangère face à tant de glucides, j’ai demandé au vendeur une canette de café bien frais, attrapé une tranche de « Baumkuche » et suis partie vers la station de métro de Yotsuya.
Coucoun Cléa !
Je souhaiterais trouver un beau livre sur la cuisine japonaise, sérieux, sensible, qui propose une approche gastronomique et philosophique à la fois… Aurais-tu un petit quelque chose à me suggérer ? Merci !
–> Il y a celui-ci que j’aime beaucoup : http://astore.amazon.fr/cleacuisine-21/detail/287677478X
Mais l’approche est gastronomique, pas au-delà.