Okayu
Connaissez-vous l’okayu ?
Il s’agit de riz cuit dans une quantité d’eau plus importante que nécessaire, et pendant plus longtemps que nécessaire également. Cela donne une sorte de bouillie que l’on sert bien chaude, agrémentée ou non de toppings. Dit comme cela, ce n’est pas forcément très vendeur ! Mais croyez-moi, parfois, on n’a vraiment besoin de rien d’autre qu’une bouillie de riz très chaude et pleine d’ingrédients qui font du bien…
En Chine, on l’appelle congee (les deux recettes sont assez similaires, mais la version japonaise est plus dense). C’est typiquement le plat que l’on sert au Japon pour se requinquer, se régénérer, se remettre d’une maladie ou d’un coup de mou. Aux États-Unis, ce serait la « chicken soup », et chez nous… la Floraline ou la polenta peut-être ? 😉
Le riz donne tout son amidon à l’eau de cuisson et la rend soyeuse et veloutée, sans que les grains perdent leur forme pour autant. On peut utiliser du bouillon à la place de l’eau, mais la recette traditionnelle est aussi simple que cela : riz et eau. Au Japon, on utilise du riz à sushi. Comme on cultive désormais cette variété en Camargue et en bio, c’est celle que j’utilise aussi. Mais libre à vous d’utiliser le riz de votre choix.
En version japonaise, j’aime beaucoup l’agrémenter comme sur la photo ci-dessous : umeboshi, gingembre, sésame noir, herbes aromatiques, tofu… En version « fusion », libre à vous d’ajouter une petite crème de légumes verts mixés avec de la purée d’amande, du fromage râpé, un reste de légumes cuits (poireaux, ratatouille…). On est d’accord que cela n’aura plus à voir. Mais tant que c’est bon…
En version nature ou agrémentée très simplement, l‘okayu fait une excellente monodiète du soir et offre un peu de repos à notre organisme sans nous laisser crier famine. N’oublions pas que c’est son job, à l’origine : nous aider à aller mieux !
Okayu
Par personne
Pour l’okayu :
100 g de riz à sushi
500 ml d’eau
Pour les toppings et l’assaisonnement :
1/2 c. à café de gingembre en poudre
1 belle pincée de sel aux algues
2 belles poignées de mâche
Quelques brins de persil
1 c. à soupe de paillettes d’algues séchées
1 c. à café de graines de sésame (noir ou blond)
50 g de tofu mariné
1 filet d’huile de cameline, colza ou olive
1 prune umeboshi
Placer le riz rincé dans une casserole avec l’eau. Couvrir et laisser cuire 1h sur feu moyen puis doux. Mélanger avec le gingembre et le sel aux algues. Dans un bol, placer les feuilles de mâche. Verser l’okayu sur la mâche. Garnir de persil, paillettes d’algues, graines de sésame et tofu mariné. Ajouter un filet d’huile. Terminer avec la prune umeboshi au centre.
D’autres idées de toppings :
– jaune d’œuf cru
– ciboulette hachée
– natto
– reste de légumes rôtis
– tempeh mariné sauce cacahuète
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Il reste également des places pour la prochaine cohorte du programme « J’opte pour une alimentation anti-inflammation », toujours sur Tipeee 🙂
10 commentaires
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Les graines de sésame noir sur le riz de ton bol, c’est la profondeur qui l’illumine et lui donne toute sa raison d’être ! Dis-moi qu’il te reste de la purée de sésame noir de ton flan pour tester une version sucrée de l’okayu avec de la purée de sésame noir et une touche de miel…
Signé : la monomaniaque du sésame noir
Bonjour Clea
Ta recette tombe à pic ! Je viens de faire 5 jours de jeûne et je m’apprête à le rompre avec ta recette. Merci pour l’idée !
Mhhhh, adopté!! Demain je vais essayer une version sucrée!! Merci Cléa!!
Encore une bonne recette réconfortante ! Vu le temps de cuisson nécessaire, je pense qu’on pourrait essayer d’utiliser la marmite norvégienne (ou couveuse culinaire).
Je connaissais la version chinoise de congee, elle est très réputée en MTC pour ses vertus réconfortantes, anti fatigue et digestive.
J’aime beaucoup l’idée de cette version japonaise agrémentée de différents ingrédients gourmands et bienfaisants.
Pour moi, c’est un petit déjeuner parfait.
Un grand merci pour le partage de cette recette simple et bonne.
Bonjour Cléa. Merci pour cette recette qui m’a fait de l’oeil dès sa publication. J’ai profité de mes dernières courses pour acheter le riz adéquat et ce soir, avec une digestion qui s’annonçait un peu difficile mais une envie de manger quelque chose quand même, je me suis lancée. C’était délicieux : super réconfortant, tellement doux. Très copieux tout de même mais ça m’a fait le plus grand bien. J’en remangerai c’est sûr ! Encore merci pour tout le travail que représente ce blog.
Ah Clea, j’ai tellement kiffé l’ambiance bouillie ! Avec le jaune d’oeuf cru, c’est trop bon. Merci 🙂
C’était un peu fade parce que je n’avais pas de sel aux algues, mais la prochaine fois j’ajoute une cuillère à café de miso d’orge dans le riz. Ou une cuillère à soupe de tamari.
Et peut-être je fais revenir des échalotes pour les ajouter par-dessus le riz, et je fais fondre des épinards frais à la place des feuilles de mâche pour les mettre en dessous le riz.
Et peut-être aussi je teste une version à la purée de sésame noir juste pour moi…
Enfin je SAIS ce que je vais faire des trois paquets de riz à sushi que j’ai achetés en promo au Nouvel An chinois de l’année dernière dans l’idée de faire des sushi-maki que je n’ai jamais faits !!!
Ah Clea ! Je l’ai refait en okayu tout simple du dimanche soir avec les enfants :
– tamari en fin de cuisson du riz (je n’en ai pas mis assez donc l’okayu est resté un peu fade et tant mieux car tu vas voir la suite…) ;
– gomasio, ciboulette ciselée et radis d’hiver à la mandoline sur le dessus des assiettes.
C’était top comme ça, parfait au lendemain d’un samedi soir de grosse fête !
Mais… le top du top… tu sais ce que c’est ?
Il restait une petite portion de riz au fond de la marmite et plus personne n’en voulait alors… je l’ai versée encore tiède dans un petit bol pour moi, j’ai ajouté une cuillère à café bombée de TU-SAIS-TRES-BIEN-QUOI, arrosé d’un filet de sirop d’agave et mmmh… j’ai kiffé ma vie !
–> Hmmm, excellent ! 🙂
Moi j’aimerais bien savoir ce qu’est ce TU-SAIS-TRES-BIEN-QUOI, parce que là je reste un peu sur ma faim ^^
Oui, je suis d’accord avec Trinity ! Moi aussi je veux savoir ! S’il vous plaît ne nous faites pas languir Audrey et Cléa !