Le cru, le « sans » et les intolérances – Lectures et cuisine, printemps 2015

47 commentaires

  1. Merci beaucoup pour ces nouveautés !!Il est vrai que cuisiner sans ne signifie pas sans gourmandise bien au contraire et il est grand temps de se rendre compte qu’il faut changer notre manière de cuisiner 😉

  2. Si j’ai retenu une chose de mon précédent emploi c’est : transformer toute menace en opportunité. Pour des raisons de santé j’ai arrêté les PLV. Et pour mon bien être général, le gluten (enfin je suis en train d’apprendre à arrêter). A 34 ans, autant dire qu’il était hors de question que je me morfonde à pleurer sur ma tartiflette et mon jambon beurre !! Et comme je veux y passer mes 2 enfants, je dois faire preuve d’ingéniosité. Alors je cherche, je trouve, et j’essaie. Je découvre plein de saveurs, de textures, et au final l’alimentation « sans » est bien plus riche et diversifiée puisqu’elle nous pousse à cuisiner !!! Vos 2 réf de bouquins m’intéressent beaucoup, merci !!

  3. Bonjour, merci pour cet éclairage, une question me taraude ; êtes-vous allergique au lactose ? Et si non, pourquoi supprimer les produits laitiers ? Est-ce qu’il ne suffirait pas de diversifier l’alimentation, plutôt que de supprimer des aliments qui ne sont pas mauvais en soi, pris avec modération, du moins je suppose ?

    –> Je vous invite à lire le livre de Flo Makanai, je partage bien son point de vue sur le sujet. J’ai la chance de n’avoir aucune allergie alimentaire et je n’ai pas supprimé les produits laitiers, que je mange avec plaisir quand l’occasion se présente.

  4. Oh, merci merci, merci pour cette revue si élogieuse !
    Je rougis comme un coquelicot ! (c’est plus vg qu’une écrevisse ébouillantée, tout de même 😉

  5. Un nouveau billet de Cléa ! Quel plaisir de te lire à nouveau !
    Moi ce courant « sans » me laisse perplexe. On trouve sur les blogs des recettes « sans gluten, sans lait, sans….. », des recettes à rien, alors ?
    Pour moi, la nourriture, c’est terrestre et c’est de la matière, de la pâte que je pétris, des légumes que j’épluche, des gâteaux qui montent dans le four, des ragoûts qui mijotent … C’est sensuel quoi. Sensualité et plaisir de cuisiner que j’ai trouvés sur ce blog, où j’ai appris à utiliser de nouveaux ingrédients, à marier de nouvelles saveurs, textures.
    En fait, je suis très partagée sur ces nouvelles tendances.
    Alors j’attends avec curiosité ton nouvel opus, sera-t’il la synthèse de tout ceci ?

    –> Non !
    Mais je ne partage pas ton point de vue. Les recettes « sans » sont tout sauf des recettes à rien. Il suffit de les regarder autrement… La cuisine « sans » n’empêche pas du tout les expériences olfactives et sensorielles que tu décris, au contraire, elles les démultiplient. Aujourd’hui, on peut cuisiner « sans » en ayant l’impression d’élargir son répertoire au lieu de le limiter. Je trouve cela passionnant et je pense qu’on est loin d’une simple mode passagère, plutôt à l’orée de quelque chose de nouveau. Même les chefs s’y mettent (cf. le livre de pâtisserie sans sucre de Conticini), c’est dire !

    • Bonsoir Nathalie,
      Je suis végétalienne depuis 4 ans et je n’ai jamais pris autant de plaisir à cuisiner. Je ne vois pas cela comme sans mais avec en utilisant des produits ou aliments que je ne consommais pas dans ma vie d’avant.

  6. Excellent article! Je suis bien d’accord avec toi, puisqu’en devenant vegetarienne il y a 5 ans, j’ai ouvert les portes de ton blog et commencé à cuisiner pour m’apercevoir au fil des recettes que manger sans viande, c’était surtout découvrir un monde AVEC plein de saveurs et de gourmandises! Depuis, à tendance vegetalienne (non sans l’influence de notre fameuse Ophélie nationale!), je me régale encore et toujours, et j’aime davantage manger et cuisiner qu’auparavant. J’ai hate de découvrir tes nouvelles recettes (notamment sans fromage), ton univers restant l’une de mes références phares!

  7. Personnellement, il nous arrive fréquemment de cuisiner « sans », et donc d’ouvrir de nouvelles portes, mais sans pour autant fermer les autres ;-). Je fais souvent des burgers vg par ex, mais on mange aussi de temps en temps des burgers avec viande.
    On peut tout à fait cuisiner sans sur un repas et avec le suivant. Ça laisse encore plus de possibilités de gout!! L’un n’empêche pas l’autre et c’est tant mieux!!

  8. Je ne suis pas fan de cuisine « sans ».Je trouve que l’alimentation c’est est surtout la question du bon sens.Il faut manger de tout mais en petite quantité.Cela ne m’ empêche pas d’essayer des recettes végétariennes,vegannes etc.J’aime diversifier mes plats.

  9. Personnellement, je me suis mise au « sans » pour mon mari, Intolérant au gluten. Dans un premier temps, j’ai eu du mal à le suivre. Quand je me suis rendue compte des possibilités nouvelles que cela nous offrait en cuisine, je m’y suis mise. Je tâtonne toujours mais j’aime cette démarche et les goûts. Les possibilités sont tellement énorme comparées à la cuisine « traditionnelle ».
    En nous documentant, nous avons décidé de réduire les produits laitiers, arrêter me semble impossible pour le moment : j’aime trop le fromage. En avons nous vraiment besoin ? Je n’en suis pas persuadée. Ce que l’on nous inculque sur l’alimentation depuis des décennies n’est pas toujours fondé sur les réels besoins de notre corps. La vague des « sans » est bien la preuve que nous remettons en cause nos croyances alimentaires/nutritionnelles.
    Merci Cléa d’en parler et merci pour les nombreuses recettes offrant de nouvelles perspectives que tu nous proposes. Nous nous régalons 😉

  10. De plus en plus nous mangeons sans à la maison. L’idée d’avancer et de faire évoluer mes recettes me plait. C’est devenu un défit quotidien de faire bon avec du sans ! Bonne soirée, Carole

  11. Merci pour cet article! J’ai toujours du mal à savoir si on perçoit un changement parce qu’on le cherche ou bien parce qu’il est réel. Étant végétarienne depuis 1 an et quelques, j’ai cette impression aussi! Mais aussi beaucoup de réactions contre…. La bonne nouvelle c’est que les gens autour de moi sont de plus en ouverts à la discussion. J’ai l’impression que le monde évolue, mais ça va prendre du temps…

    • Oui cela prend du temps. Question de culture, en France mes filles végétariennes se heurtent au non respect de notre choix de vie, non pas de la part de leurs amis, mais de la part des adultes !
      Et souvent par méconnaissance: non, si on ne mange pas de viande et poisson, on ne souffre pas de carences ! Alors, ne parlons pas des jeûnes!!

  12. Dans tous ce courant « sans », il y a en un qui est oublié, et qui pourtant est responsable d’une intolérance touchant de nombreuses personnes: le fructose. Le fructose, c’est un sucre que l’on trouve dans les fruits frais et secs, oléagineux, la plupart des légumes, le saccharose, le miel et les féculents complets. Je vous laisse imaginer la « joie » de cuisiner ainsi. Aucun blog bio/végé/sans ne propose de recettes de ce type. (avez-vous déjà essayé de faire des biscuits au sirop de glucose?). Alors renouvelez-vous, chers amis blogueurs. Et sortons du carcan des diktats nutritionnels actuels. Parce que la clé de la santé n’est pas toujours finalement là où on l’attend…

  13. je suis perplexe quant aux différentes modes alimentaires :oui au « bien manger » mais assez de toutes ces diètes farfelues qui ne sont bonnes qu’à enrichir les vendeurs en tous genres: le bon sens se perd !
    bien sûr que la diversité est intéressante mais je pense qu’en toutes époques, les gens plus aisés ont cherché à se démarquer des « classes inférieures » par une manière de manger différente :
    le pire, je pense, ce sont les parents qui amènent leurs enfants dans ce genre de délire …
    Pensons aussi au reste de l’humanité qui n’a rien à manger …

    –> Je pense au contraire qu’il ne faut pas tout confondre… Est-ce qu’il n’est pas plus farfelu de continuer à manger de la viande chez nous en appauvrissant le reste de la planète, alors que tout le monde pourrait manger à sa faim si nous étions simplement végétariens ? Ne pas faire d’amalgames et rester ouverts vaut mieux que de sectariser les initiatives en les taxant de diètes farfelues.

    • En effet il ne faut pas tout confondre et c’est chouette que ces démarches alimentaires se diffusent dans la société, mais je trouve intéressant ce qui est soulevé sur le fossé qui se crée parfois entre les gens plus aisés et des milieux moins favorisés sur l’alimentation.
      Il est vrai que nous n’avons pas besoin d’être riches pour bien manger mais il faut avoir développé des réflexes, et une certaine relation à son environnement et à son corps pour avoir cette sensibilité du « manger autrement ». Et ces nouvelles pratiques sont perçues comme du snobisme. Un peu comme la violence symbolique que peuvent susciter certains lieux de culture où, si l’on n’a pas les codes sociaux, on s’en sent d’office exclu et on n’osera pas y mettre les pied, et donc on va dénigrer ces lieux qui pourtant pourraient être source de découvertes et de plaisir. Pour moi c’est pareil pour la nourriture d’où l’importance de médiation par le biais de blog (comme celui ci !), d’ateliers cuisine dans les maisons de quartier, d’actions éducatives qui permettent de se reconnecter aux saisons qui passent.
      Et je crois pour te compléter Cléa qu’il faut rester ouvert dans les deux sens et ne pas sectariser ou dénigrer ceux qui mangent de la viande, des tomates hors saison et des trucs industriels, parce ça de grosses entreprises ont déployé des stratégies machiavéliques pour conquérir les estomacs, et qu’il y a du pain dur sur la planche pour faire évoluer ça ! Et construire autrement notre goût passe parfois par des compromis pour qu’on avance ensemble (et pas seulement les plus aisés) vers une meilleure manière de s’alimenter sur la planète.
      Désolée pour cette longue parenthèse sociologique mais ce sujet me passionne !

  14. Je pense que je te rejoins sur de nombreux points dès lors qu’il est question d’alimentation.
    Néanmoins, la flexitarienne à lourde tendance végétarienne que je suis n’exclus rien totalement.
    Par exemple ce midi, j’ai ajouté un émincé de poulet (bio, en provenance d’une ferme située à 2 km de chez moi) mariné (par moi-même) à la garniture avocat / chèvre / petits pois de ton sandwich de Veggie (p.206), par ailleurs déjà testé et approuvé sans poulet : eh bien les deux sont super bons ! (et mon barbu est TRES content de manger un peu de viande, genre une fois par mois…)
    J’en profite pour te dire que les croque-monsieur épinards frais, chèvre et tapenade noire dont tu donnes la recette sur le site de Sato sont délicieux.
    http://www.satoriz.fr/cuisine/croque-monsieur-epinard-chevre-et-tapenade/
    Ce petit goût de noisette grillée, c’est mmmh…
    Je sais que ce n’est pas trop la bonne page pour te faire un retour là-dessus, mais où sinon ??

  15. J’aime ces autres manières de cuisiner : car non diversifier c’est pas porc le lundi, boeuf le mardi et saumon le mercredi… J’ai beaucoup réduit les produits laitiers que je mangeais plusieurs fois par jour comme une habitude ET une recommandation de santé (les 3 produits par jour sous peine de tomber en morceaux)…. avec force sucre ajouté (appelé « fruits ») dans les yaourts bien entendu… Et après on parle de diète farfelue en nommant les végéta(r)(l)iens ou les crudi.
    je ne prône pas le « sans » tout le temps pour qui ne présente pas d’intolérances. Mais ma question, c’est : c’est quoi le « avec » ??? c’est quoi la norme raisonnable de chaque ingrédient ? 3 produits laitiers par jour (ou même 1 par jour), 2 fois des protéines animales par jour, des produits industriels tous les jours (les céréales du matin, la confiture, les lasagnes surgelées…) ? et du sucre à gogo (les petits gâteaux des enfants, le chocolat à 80%… donc 20% de sucre) ? Parce qu’on s’est habitué à des choses pas normales, des choses dangereuses pour notre santé et la majorité considère cela la norme.
    Je suis aussi sceptique comme toi sur la réalité de ces changements de point de vue dans l’alimentation à grande échelle. Je vis aux USA et certains pronostics annoncent 95% de gens en surpoids en 2050 dont 33% avec du diabète… . Mais des choses changent et les éditions la plage font leur (super) boulot. y’a de l’espoir 🙂 Pour offrir à TOUS une alimentation vraiment diversifiée autour de produits frais.
    marie

    –> Je doute qu’il existe véritablement une norme. A chacun de voir s’il souhaite consommer tel ou tel produit quotidiennement, occasionnellement ou rarement, en fonction des bénéfices (santé, plaisir, sociaux) que cette consommation lui procure. Le tout est de s’écouter pour savoir ce qui est « bon » pour soi et d’y mettre un certain goût pour la variété. Ne pas manger la même chose à chaque repas : viande, soja ou chou kale, c’est mauvais de surdoser quel que soit le produit concerné !

  16. Moi, j’aimerais bien un livre qui ferait la part belle aux recettes magnifiant nos ingrédients locaux. Finalement, j’ai essayé beaucoup : bio + végétarien, bio + local, bio + végétalien, mais bio, local et végétalien, je n’y arrive pas, je n’ai pas assez de connaissances en cuisine. Je cultive tous fruits et légumes pour ma famille, 9 mois sur 12 alors c’est vrai que j’aurais besoin de recettes sans ingrédient qui vienne de loin. Une sorte de « cuisine du terroir » mais « à la Cléa ». Est-ce que ça existerait déjà ?

  17. Je suis passionnée par la cuisine, donc tout ce que je peux découvrir qui me fait plaisir et fait plaisir aux autres , ça me va ! Je pense que le principal est là. Il y a toujours eu des tendances en cuisine, l’important c’est de cuisiner et manger ce que l’on apprécis.
    Alors moi il y a juste un truc que je trouve bien dommage, peut être que cela va vous paraître bien insignifiant comparé aux réflexions et opinions de chacun mais je trouve ça vraiment bizarre d’appeler une façon de cuisiner le ‘sans’ ….. Moi perso je ne peux pas cuisiner avec rien, le sans dans ma cuisine ça n’existe pas ! Oui je vais faire une recette qui ne contient pas de beurre, je vais utiliser d’autres ingrédients comme la purée d’amande mais c’est pas pour autant que je vais la cataloguer dans une recette ‘sans’ …surtout que ce sont des recettes ‘pleines’ de bonnes choses ! .. Bonne popote à tous et surtout faites vous plaisir !!!!

    • D’accord avec toi Jen. Tu as très bien exprimé ce que je ressens et que j’ai peut être exposé maladroitement plus haut.

  18. Y’a du pour, y’a du contre. J’avoue que je partage ton enthousiasme sur les découvertes et l’inventivité notamment des végans (j’en fait même des TP de chimie pour mes élèves!)…
    Mais quand je vois les prix de certains ingrédients spécifiques (graines de chia, farine de coco, sucre d’agave, chocolat cru…) et aussi le fait que ce ne soit pas du tout locavore, je doute comme Mathieu. Au final, après avoir fait mes meringues au jus de pois chiches (buzz des derniers mois, pour le coup pas cher du coup mais un peu douteux du point de vue santé), je me dis que quand même, les oeufs, c’est pas mal bon (achetés en local et si possible en connaissant l’exploitation).

  19. Citadine, voyageuse, curieuse et ouverte à d’autres cuisines, j’utilise un certain nombre de produits venus d’ailleurs: sirop d’érable et cranberries notamment depuis mon séjour en Nouvelle-Angleterre. Mais ayant cotoyé de près pendant 10 ans une exploitation agricole (ferme laitière), j’ai parfois peur de tourner le dos à nos propres richesses, au nom de diktats alimentaires parfois discutables (je ne parle pas des allergies réelles, ayant moi-même vécu une allergie aux oeufs je sais faire la différence). J’ai aussi un doute sur le bénéfice réel de certains aliments, qui viennent de loin, dans des conditions de production moins faciles à contrôler, et qui ont été développés par des populations au mode de vie et au patrimoine génétique différent. Il est connu que les Asiatiques développent plus souvent que nous une intolérance au lactose, cela explique certains aspects de leur cuisine, cela ne signifie pas que la population entière doit supprimer le lait de son alimentation. Et je ne parle pas du coût financier et écologique (transport) de certains substituts ou produits réputés bénéfiques mais cultivés à des milliers de kilomètres. D’accord pour rester ouverte et essayer, prudemment et à petites doses, mais ne tournons pas le dos à nos fermiers qui travaillent 15 heures par jour 7 jours sur 7 pour nous fournir des produits qui font partie de notre patrimoine. La France a la chance d’avoir sur son territoire une production agricole étonnament diversifiée, qui permet de manger de tout sans aller très loin.

  20. bonjour à toutes et à tous !
    je ne pensais en blesser certain(e)s en postant mon commentaire : ce n’était pas le but ; c’est juste que je suis professionnelle de santé et j’en entends des bêtises autour du bio, du végétal etc (j’habite en région parisienne, c’est peut être lié lol) mais parfois la conso de produits bio n’est qu’un faire valoir sociétal et c’est cela qui m’agace …
    bien entendu, il est hyper enrichissant d’apprendre à diversifier son alimentation et effectivement merci Cléa car tu m’as donné plein de pistes sur de nouveaux horizons ; je pense que les lecteurs de ce blog ont une démarche éclairée et bienveillante mais dans mon métier, je côtoie bcp de personnes qui n’ont pas cette démarche…
    désolée pour ce malentendu
    très bonne semaine gourmande à tous et toutes !

  21. Je viens régulièrement sur votre blog, source de bien des inspirations, et je vous en remercie, mais que j’adapte. Cette discussion m’intéresse, car elle rejoint un constat dont on ne parle quasiment pas, c’est le coût de cette alimentation. Les « nouveaux » produits sont couteux pour la plupart, et bien rares sont les blogs qui évaluent le coût de leurs propositions.
    Un de mes fils a fait une pause sans gluten pendant 2 mois, et même en cuisinant quasiment tout et donc en limitant l’achat des produits transformés (absolument hors de prix, nous ne pouvions donc pas suivre) à ce que je ne pouvais pas fabriquer, je peux vous assurer que notre budget farine, pâtes et céréales a connu un accroissement considérable. Heureusement que nous avons pu revenir à nos habitudes antérieures, le gluten n’ayant en fait rien à voir avec ses soucis de santé.
    Autre exemple: je diminue considérablement depuis 20 ans au moins les quantités de sucre dans mes dessert et gâteaux. Mais même ainsi, passer au sucre complet nous est strictement impossible, de même qu’aux pâtes, riz… bio et complets… Alors je ne vous parle même pas des nouvelles farines tant vantées et qui sont 7 à 8 fois plus chères, voire plus, que ma T65 ou 80 habituelle. Que j’achète d’ailleurs en grand volume pour pouvoir la prendre bio et faire mon pain au levain, mais stocker 25kg de farine n’est pas non plus simple. Et au prix de la noix de cajou et des dattes, la tartelette crue est sans aucun doute exquise, mais pas accessible au plus grand nombre, surtout si vous avez quelques ados à nourrir, qui consomment avec grand appétit…
    Et inutile de s’étendre sur ces multiples jus de fruits et de légumes obtenus à partir d’un extracteur sans aucun doute hyper efficace, mais surtout hyper cher. Et nous pourrions multiplier les exemples…
    Je crois donc que oui, il se creuse un écart alimentaire entre ceux qui ont les moyens d’accéder à ces nouveaux courants et ceux qui, comme nous, sont obligés de faire attention, traquent les promotions dans les supermarchés, n’ont déjà recours à des aliments tout prêts qu’en cas de dépannage, sont déjà sur des portions de protéines animales bien inférieures aux consommations moyennes (et pas tous les jours de la semaine)…. Donc pour qui les arguments comme par exemple « mais en mangeant moins ou pas de viande, vous allez faire des économies ». Une de mes amies devenue végétarienne m’a d’ailleurs annoncé avec honnêteté que non, ça ne revient pas du tout moins cher de manger sans viande, sans pdt laitiers, etc, etc…
    c’est sans doute ce qui manque dans cette approche, de la coupler avec une réflexion économique. Et pour avoir feuilleter certains livres récemment sur ces thèmes, on n’ a malheureusement pas l’impression que cela va prochainement émerger.

    –> Vous avez tout à fait raison de soulever la question, Anne. Je pense qu’un ouvrage qui donnerait une part plus large aux ingrédients locaux (non exotiques, donc peu chers, normalement) et économiques aurait vraiment sa raison d’être. Pour ma part, je m’engage à en faire la proposition.

    • Je suis tellement d’accord avec ce qui est dit ici et dans plusieurs autres messages.
      Il y a 30 ans que je m’interroge sur mon alimentation. Je suis très intéressée par toutes les recettes végétariennes, car elles ouvrent un champ de possibilités, mais je suis réticente à l’utilisation de produits venant de très loin. De plus, j’ai eu pas mal de mauvaises experiences avec des produits dit « bio », alors entre bio et local, j’ai décidé de privilégier le local… qui est souvent proche du bio, mais qui a surtout une fraicheur qui m’enchante.
      J’ai pas mal voyagé, mais maintenant je vis en Lorraine. Donc je cuisine le chou au wok, les blettes et les orties avec du curry , et c’est très bon ! Quand à la charcuterie, incontournable ici, elle est présente, en petite quantité, pour donner de la saveur à mes légumes. Mes enfants en raffolent, et je ne leur interdis pas, car je sais que , comme moi, ils évolueront…..

    • Je ne sais pourquoi, je ne lis les commentaires que maintenant… Anne, vous avez bien raison pour le prix, mais il existe des alternatives. Certains ingrédients bio/exotiques sont très chers, mais les supermarchés, contrairement à ce qu’on pourrait croire, sont loin d’être la source d’approvisionnement la moins chère. Vive la vente directe, les achats groupés, etc. Certaines marques qu’on trouve en magasin bio vendent directement aux particuliers, c’est donc évidemment moins cher, et à partir d’un certain montant les frais de ports sont supprimés et une remise est accordée. D’où l’intérêt de se grouper avec ses voisins, amis… Si on n’en a pas, il y a aussi des structures associatives qui proposent déjà cela, parfois en marge des AMAP. Les AMAP, un autre moyen d’acheter bio, local et au meilleur coût. Pour vous donner un exemple d’un produit tendance qui coûte très cher en magasin bio et en grande distribution : le yaourt de chèvre. D’après mes constatations, en magasin, ils sont vendus par 2 à environ 2,50 €. En AMAP, j’achète le litre de lait de chèvre 2 €, et il me donne 8 yaourts. Bien sûr, il faut les faire, mais y’a pas plus simple que de faire des yaourts à la yaourtière, et grâce à mon système d’échange local (SEL), je n’ai rien eu à débourser pour devenir l’heureuse propriétaire d’une yaourtière. Bref, il existe des solutions et j’espère vous avoir donné quelques pistes !

  22. Merci beaucoup Clea de mettre à l’honneur l’univers de la cuisine « sans » !
    J’adore Flo et Ophélie ainsi que leur blog respectif !!
    Ces deux livres se rejoignent parfaitement, et ton choix, Cléa, de les juxtaposer est vraiment très inspiré je trouve !
    J’ai fait l’acquisition des deux ouvrages. Et je confirme bien l’intérêt de les regrouper. Avec Flo, on peut lire le pourquoi et le comment des intolérances alimentaires présenté d’une manière très pragmatique (j’adore cette approche critique et ouverte en même temps). Tandis qu’avec Ophélie, c’est le plaisir et le défi qui sont mis à l’honneur d’un livre de recettes qui permettrait aussi aux intolérants au gluten, lait et oeuf de s’y retrouver. Le but des deux livres n’est définitivement pas le même, mais le bénéfice d’allier ces deux approches en fait un duo qui se complète à merveille !
    Cette passion d’approfondir, de creuser, d’aller véritablement au fond des choses leur vient certainement de leur parcours académique et de leur doctorat respectif (car Ophélie est Docteur aussi même si tu ne l’as pas mentionné) !
    Au fond, je me sens un peu comme un (très très modeste) héritier de ces deux talentueuses blogueuses. J’ai le doctorat et le blog, reste à y mettre le talent (ou à défaut l’humour peut-être ?).

    Merci encore Clea pour tout ce que tu partages !

    Amicalement,
    Marc

  23. Devenir végétarien ou végétalien est un choix que je respecte.
    Il faut cependant se rendre à l’évidence: que deviendrons nos campagnes sans les bovins?
    Les vaches (de race allaitante) sont au pré en moyenne 7mois de l’année et participent à l’entretien de nos prairies et grâce à elles, nous avons pu conserver des haies et des arbres. Qu’en sera-t-il demain si plus personne ne mange de viande?
    Il ne faut pas confondre viandes industrielles venues des Etats-Unis ou de Nouvelle-Zélande et viandes locales de qualité.
    Les éleveurs Français ont du mal à vendre leurs produits, pris dans un étau par les industriels et les GMS qui tirent toujours les prix vers le bas.

    • bonjour, petite precision quant a la viande de nouvelle Zélande. Contrairement aux USA et a bien d’autres de pays dans le monde, l’élevage bovin et ovin intensif n’existe pas en NZ. Les animaux sont au prés. Toute l’année. La viande est d’excellente qualité.
      En revanche, la question écologique se pose. Pourquoi faire venir de la viande de l’autre bout de la planète? Et est-il vraiment nécessaire de manger de la viande a tous les repas? Notre planète ne peut pas soutenir notre appétit pour les protéines animales.
      De nombreuses émissions sur le sujet sont passées à la Tv anglaise. Je conseille vivement de regarder les sujets de Michael Mosley (should I eat meat?). De meme, les chefs tels Hugh Ferney Whittingstall (Veg everyday) ou Yotam Ottolenghi (Plenty et Plenty more) proposent d’approcher la cuisine et notre alimentation différemment.

  24. Comme toi j’hallucine en ce moment avec la vague verte, bio, et végé qui s’est emparée de la blogo, des médias et des rayons des librairies. Ce n’est pas pour me déplaire, même si c’est un tendance, ça peut pousser plein de gens à découvrir une autre alimentation. En revanche je suis consternée par ce que j’ai pu lire dans les intros de certains bouquins, à savoir qu’être végétarien c’est bien mais oh là là faut pas aller trop loin tout de même être vegan c’est dangereux. Du moment qu’il est prouvé qu’être végé ou vegan avec un régime équilibré est tout à fait possible, qu’on arrête de dénigrer ces alimentations. Je ne suis pas (encore) vegan, mais j’estime qu’un livre 100% veggie se doit de rester sur son sujet et ne pas insinuer de la peur sans raison pour ceux qui s’interroge sur le fait d’aller plus loin avec le véganisme. Quelle est l’utilité, à part tuer la poule dans l’œuf?

  25. Nouvelle lectrice de votre blog, je n’ai jusqu’ici jamais réagit à vos articles, mais ici j’ai bien envie de rajouter mon grain de sel.
    J’ai la sensation que ce que beaucoup de personnes ici ne réalisent pas, c’est que cette vague de « sans » n’est pas seulement dû à la prise de conscience que notre alimentation occidentale est parfois restrictive. A vrai dire, mon sentiment sur la question est que de plus en plus de personnes sont « forcées » de se rendre compte qu’il y a un problème évident dans notre alimentation parce qu’elles développent des allergies et intolérances alimentaires tardives. Pour ma part, il m’a fallu arriver à l’âge de 25 ans pour réaliser que mon mal-être permanent venait des produits laitiers et de tous les produits du commerce qui en contiennent. Inconsciemment, j’avais avant cela arrêté de consommer du lait ou des yaourts, mais il m’a fallu plus de temps pour comprendre que c’était le lactose et les protéines de lait que je ne supportais pas et que ces derniers se cachaient dans les aliments les plus courant vendus par la grande distribution…
    Alors forcément, dans des cas comme celui-ci, on est bien content de trouver des livres et des blogs qui nous expliquent comment continuer à vivre « normalement » « sans » parce qu’on a envie de continuer à inviter des gens chez nous, envie de continuer à leur servir de bons petits plats et de bons petits desserts.
    En tout cas merci à toutes les blogueuses qui, comme Cléa, nous montre la voie parce que mes premières expérimentations n’étaient pas réjouissantes ! 🙂

    • Je rebondis sur votre commentaire : ce blog n’est pas spécialement orienté anti-allergies (enfin je crois !). Que beaucoup de gens y trouvent leur compte, par contre, je suis bien d’accord : les non-allergiques, les allergiques, les végétariens, les flexitariens, et je ne dénie pas aux allergiques l’importance de trouver de l’inspiration sur le blog de Cléa ou d’autres ! Cléacuisine est l’un de mes deux blogs chouchou, grâce à Cléa, j’ai appris à cuisiner avec de nouveaux produits, et j’admire sa créativité et son inventivité.
      En tout cas, je trouve que le débat s’est bien élargi et je trouve ça passionnant. Je me connecte presque tous les jours pour suivre les « rebondissements »

  26. Complètement d’accord, mais finalement c’est le terme, cuisine « sans » qui porte peut-être mal son nom, on cuisine sans les aliments habituels mais avec plein d’autres choses moins conventionnelles, tout aussi bonnes si ce n’est meilleures suivant les goûts de chacun.
    Etant végétarienne, on me dit souvent « oh mais tu manges SANS viande ?! » … « et bien oui mais je mange du tofu, du tempeh, du seitan, du lupin, des oléagineux et légumineuses en tout genre… » bref en supprimant une chose, j’en ai ajouté plein d’autres … et finalement je mange beaucoup plus « avec » que ceux qui ne mangent pas « sans »… (rires)
    Et j’aime cette variété, de dire voilà aujourd’hui j’ai envie d’une mousse au choco aux oeufs, ou alors au tofu soyeux, ou encore au jus de pois chiches, j’ai le choix suivant mon humeur et ce que mon palais me demande, et ça c’est top 🙂
    Merci pour tes articles toujours éclairés.

    • Et pourquoi pas faire un livre qui s’appelerai  » avec » pour les végétariens , les végétaliens, les amoureux des légumes, légumineuses, purée de fruits, fleurs, cérérales…, pour les intolérants, les allergiques…. Enfin pour tout ceux qui aime la cuisine « avec » pleins de bonnes choses dans son assiettes, pour découvrir, élargir, ne plus subir ! 😉

  27. Je suis pour la diversité alimentaire. je viens d’une région (le sud est de la France à la limite avec l’Italie) où historiquement, la pauvreté des sols a rendu les cuisines créatives. Nous cuisinons les légumes de façon multiple et variée de puis des siècles et nous n’avons attendu aucune vague pour connaître 36 recettes de courge, courgettes, poivrons, tomates, févettes, fenouils, chayotte, etc, etc…
    J’ai plusieurs neveux polyallergiques et je trouve effectivement réjouissant que l’on ait pu obtenir que leur alimentation soit ludique, joyeuse, variée et gourmande comme s’ils n’étaient pas allergiques.
    Toutefois, il me semble que certains blogs véhiculent des messages plus directifs, même de façon subtile, comme si le mode alimentaire était un nouveau lieu d’identification et de classification humaine. Dans un magasine distribué en magasin bio, j’ai même appris la création d’un site qui met en contact les gens selon leurs régimes alimentaires, de façon à ce qu’ils puissent « enfin » diner dans le respect de leurs aspirations ou de leurs contraintes. Super, donc les végans avec les végans, les déclinaisons de végétariens chacun en face d’une tablée où tout le monde partage le même point de vue sur la « bonne alimentation », les allergiques avec les allergiques, les sans gluten certains de ne pas croiser des gens osant avaler du blé, et vive l’ouverture!
    Comme dans le même temps s’est bien entendu créé un site de rencontres où la préférence alimentaire, les intolérances et les allergies est le premier critère de sélection, je crois quand même, d’un point de vue sociologique, que l’alimentation est le dernier moyen trouvé pour se retrouver, pour certains entre soi et sans diversité, quelque soit la diversité des produits de base mis en œuvre en cuisine!

    • Je me réjouis de te lire Anne, car, comme toi, j’ai été choquée par l’article de L’Ecolomag consacré à ce nouveau site Internet. Mais je n’arrivais pas jusque là à expliquer vraiment ce qui me gênait dans le principe (de ces dîners « entre soi »), du coup j’ai fait lire l’article à mon barbu, qui lui n’a pas été choqué… Je me retrouvais donc bien perplexe face à tout ça, et la lecture de ton commentaire m’aide à identifier ce qui me « chiffonne » depuis le début : c’est bien cette attitude sectaire, cette façon de trier les gens sur leur alimentation qui, me semble-t-il, ne peut que conduire à une ghettoïsation et à encore plus d’intolérance et d’incompréhension, en lieu et place de « l’esprit d’ouverture revendiqué »…

  28. Bonjour Clea,
    Je suis désolée, ce post n’a rien à voir avec ton article mais je ne peux pas poser ma question là où se trouve la recette, sur le site de Satoriz. J’aurais voulu savoir par quoi je pouvais remplacer le beurre dans tes biscuits aux flocons d’avoine et farine de blés anciens dont voici le lien: http://www.satoriz.fr/cuisine/biscuits-aux-flocons-davoine-et-aux-bles-anciens/
    De la purée d’amande? de l’huile de coco?
    Merci beaucoup

    –> Bonjour Rachel,
    Je n’ai pas testé avec autre chose que du beurre, je ne sais donc pas ce que cela pourrait donner. Une même dose de margarine ou bien moitié huile d’olive, moitié purée d’amande, cela me parait très jouable.

  29. Bonjour, j’ai dans ma famille des végétariens (religion) et des farouches carnivores .je fais donc souvent des versions vegan et non vegan d’un même plat . En fait, j’adapte et m’adapte .
    exemple pour Noêl foie gras (on est du Sud Ouest !) et paté végétal ; chapon et christmas nuts roast et bûche caramel et feuillantine sans oeufs
    Mais je me pose parfois des questions par exemple cette vague du sans gluten (pour les non allergiques s’entend) n’est ce pas annihiler notre culture occidentale ? Tous ces paysans qui ont cultivé nos terres ? Les asiatiques ne suppriment pas le riz car ils sont fiers de leur culture.
    Nos racines sont le blé et le vin ; la leur le riz et le thé.
    Il est nécessaire de s’ouvrir aux autres mais il est tout aussi nécessaire de garder nos racines . Amicalement

    –> Le souci (avec le blé), c’est que les racines (le blé ancien) et ce qu’on nous sert aujourd’hui (le blé moderne) n’ont plus rien à voir. C’est parce que nos racines ne ressemblent plus à rien qu’on tend à s’en défaire… Mais en y regardant bien, on se tourne vers d’autres racines avec des céréales anciennes (de chez nous) comme l’épeautre, par exemple. Et le riz de Camargue est bien de chez nous, lui aussi…

  30. J’ai la faiblesse de penser que toutes ces intolérances, au lait, au gluten, viennent de la mauvaise qualité de ces produits et qu’il « suffit  » de consommer blé et laitage bio pour qu’il n’y ait pas de problème.

    • Bonsoir Emmanuelle,
      Comme j’aimerais qu’il en soit ainsi ! Nous avons voulu y croire, chez nous, et sommes régulièrement retournés vers des produits de grande qualité, et pourtant… Comme je l’expose dans mon livre, les intolérances et allergies ne sont pas toujours, et même sans doute rarement, de source alimentaire : l’aliment déclenche une réaction car d’autres facteurs le permettent, notamment des pollutions multiples, dont le stress, et des alimentations très carencées en enzymes ou des modes de vie qui inhibent nos enzymes, etc. C’est bien dommage, cette complexité, car du coup c’est très complexe d’échapper aux réactions adverses que l’aliment achève de déclencher… En somme, bien souvent, ce n’est pas l’aliment qui est le problème central même si c’est par lui que la pathologie se manifeste. Donc ce n’est pas seulement en agissant sur l’aliment (en changeant son originé, sa qualité, sa variété, voire en l’excluant) que l’on retrouve la santé…
      (Merci Cléa pour cet espace de débat !)

  31. Emmanuelle, malheureusement non, le bio ne suffit pas à éviter les intolérances. Un de mes amies, consommatrice « biologique » de très longue date, s’est révélé à près de 40 ans intolérante au gluten et lactose, le bio n’a donc rien prévenu….

  32. De saines lectures qui savent nous parler directement au ventre pour le calmer. Il y a tant à redécouvrir quand on a été végétarienne, vegan et crudivore avant de s’excuser de n’être qu’en société flexitarienne.

  33. pourquoi sommes nous allergique au lactose et aux protéines de lait ????
    parce que ce n’est pas fait pour nous, donc moi aussi j’ai arrêté les yaourts et le lait ,
    mais je ne peux les éviter dans les medicaments qui ont pour excipient le lactose …

    donc on ne pourra pas les éliminer pour l’instant totalement et je pense qu’il ne faut pas croire que cela va détériorer sa santé pour autant puisqu’il s’agit de prendre en petite quantité

    donc manger de tout en petite quantité on ne peut pas faire autrement… puisque c’est l’équilibre qui est le bon sens, on ne peut pas faire tout « sans » c’est impossible pour l’instant…mon constat depuis une dizaine d’années et ce n’est pas à nous de culpabiliser…

    merci pour cet article qui permet de nous exprimer et surtout de nous réconforter…

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