O matsuri
Les 3 et 4 mai, tous les ans, à l’occasion de la Golden Week (suite dejours fériés au Japon) a lieu à Fukuoka le festival Dontaku, ou Dontaku matsuri.Le mot « dontaku » viendrait du hollandais « zontag », signifiant jour férié (les Japonais aiment importer des mots étrangers, et spécialement depuis la Hollande ou le Portugal, leurs grands amis depuis toujours).
Quant au mot « matsuri », il signifie « festival » ou encore « carnaval », au sens 100% japonais du terme. Lors du matsuri, tout est permis : manger à volonté, danser jusqu’au matin, jouer comme des enfants, et chanter des chansons paillardes. C’est le moment ou jamais, pour les Japonais bien souvent opressés par leurs nombreuses obligations, de laisser ses inhibitions et ses devoirs au placard, pour enfin, se laisser aller.
Chaque matsuri a un thème, et celui du Dontaku c’est le carnaval populaire.
N’importe qui est libre de participer en se déguisant ou en montrant ses talents. Cette année encore à Fukuoka, plus de 2 millions de visiteurs se pressaient dans les échoppes et dans les tribunes du défilé où plus de 20 000 personnes dansaient et chantaient. Le mot est faible, c’était énorme !
Et c’était en outre une excellente occasion pour moi de vous montrer les petits délices du matsuri.Car un matsuri, c’est…
Beaucoup de couleurs, de danse, de costumes et d’enthousiasme…
Mais aussi, de quoi s’amuser en pêchant par exemple des petits poissons rouges et blancs ou encore des anguilles (grillées et dévorées sur place !).
Et surtout : à manger !
Les trottoirs de la ville étaient annexés sur des kilomètres et des kilomètres par les échoppes des marchands ambulants qui vendaient leurs douceurs sucrées ou salées (ou les deux, bien souvent).
Ikayaki : poulpe grillé avec une sauce sucrée salée. A manger à l’aide du bâtonnet (pas facile !).
Takoyaki : pieuvre grillée puis cuite dans une sorte de pâte à crêpe (qui contient du dashi, du bouillon d’algues). Recouvertes de mayonnaise, de sauce à base de ketchup et de sauce d’huites et de flocons de bonite séchés, ces boulettes ne sont pas vraiment un en-cas diététique, mais qu’est-ce que c’est bon !
Pommes d’amour Hello Kitty et yakimochi, les fameux gâteaux de riz grillés, fourrés au « anko », purée de haricots rouges sucrée.
Taiyaki : gauffre en forme de petit poisson fourrée, selon vos désirs, à la pâte de haricots rouges ou blancs sucrée, à la crème Custard, à la tomate façon pizza, au curry, ou que sais-je encore…
Et jagabata, les patates cuites avec leur peau et mangées au beurre, tout simplement… Ou avec la mayonnaise, décidément la chouchou des japonais.
Jusqu’à la nuit tombée, nous nous sommes laissés charmer par l’atmosphère enivrante du matsuri, pour rentrer avec des couleurs plein la tête (et le ventre bien plein !).
… c’est mon papa, et il aime pas quand je fais des fautes d’orthographe, donc je vous prie de bien noter : gaufre ne prend qu’un F, et non deux, comme je l’avais écrit plus haut ! =) Merci Peyo !
C’est bon la glace à la pieuvre ?!!!! C’est ce que j’ai d’abord cru en les voyant sur des bâtonnets.
Je laisserai Peyo répondre lui-même à la question de Frédérique !
Quant à la glace à la pieuvre, je pense qu’on ne l’a pas encore inventée, mais je suis sûre qu’elle le sera un jour. Après tout, il existe déjà la glace aux haricots rouges et au basilic, à quand la crevette et la pieuvre ? Peut-être pour un prochain épisode de Blog Appétît 😉
Très beau billet, vibrant, aromatique et plein de vie. On s’y croirait!
… malheureusement, on a beau être dans le même pays, on habite hyper loin l’une de l’autre ! Mais je ne perds pas espoir, ça se fera peut-être un jour =)
Je trouve une fois de plus tout ca génial et en plus j’adore la pieuvre, les poulpes, les pommes d’amour etc…Mais les petits poissons rouges qui sont péchés (à coté des anguilles) est ce que c’est pour les manger aussi ?
… que non ! Eux, on se contente de les trimballer dans leur petite poche en plastique après les avoir gagnés, et de les mettre dans un mini bocal s’ils ont survécu jusqu’à la maison ! Pas très gai non plus, remarque…
It’s omatsuri season!!! I’m so jealous! I wish I could spend my summer evenings foraging on various goodies from the food stands…
It’s omatsuri season!!! I’m so jealous! I wish I could spend my summer evenings foraging on various goodies from the food stands…
La voici, la voilà …
Traduite de ce site :
http://homepage3.nifty.com/appu/tool.htm
Ingrédients :
1 tasse de « takoyaki kona » ou à défaut de farine
4 tasses d’eau
4 oeufs
poulpe bouilli
konnyaku
negi (ciboulette aà¯llée)
gingembre rouge (benishyouga)
Miettes de tempura (tenkasu)
Ustensile indispensable :
une poêle à takoyaki alvéolée
Mélanger la takoyakikona (ou farine), les oeufs et l’eau.
Couper le poulpe et le konnyaku en morceaux de la taille des alvéoles de la poêle et le negi et le gingembre en très petits morceaux.
Huiler la plaque.
Verser de la pâte dans les trous pour les remplir à moitié.
Ajouter le poulpe, le konnyaku, le negi et le gingembre dans chaque portion de pâte. Verser par dessus de la pâte pour remplir les trous jusqu’à 80% environ. Ajouter de la sauce de soja.
Cuire dans la poêle à feu moyen en les retournant de temps en temps à l’aide d’un petit pic, jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés.
Servir avec de la sauce spéciale takoyaki, et éventuellement de la mayonnaise.
NB : si vous n’avez pas de « takoyakikona » vous pouvez fabriquer la pâte selon les proportions suivantes :
Pour 140 grammes de farine, il faut :
– 2 cuillerées à soupe de poudre de lait
– 2 cuillerées à café de levure
– 2 cuillerées à café de sucre
– 1/2 cuillerée à café de sel
– 2 cuillerées à café de sauce de soja
– 600 ml de bouillon « dashi »
– 2 oeufs
Je n’en connais pas Fabrice, désolée !
cuiseur à takoyakis !
tout d’ abord , merci clea pour ton blog génial que savoure presque chaque jour depuis un bon moment ! et pour renseigner fabrice , je viens de trouver justement un cuiseur à takoyakis électrique chez japangoodsshop ( boutique ebay ), rubrique « cuisine » . ça vient directement du Japon et la livraison est gratuite ! voilà, j’ espère avoir été utile…
zet