La Table à la montagne
Vendredi dernier, j’ai été l’invitée de La Table à la montagne, ou plutôt de Nadia, la photographe passionnée de cuisine et de montagne qui se cache derrière le concept. Autant dire qu’elle et moi, nous avions deux ou trois trucs en commun 😉
Et notamment celui d’habiter le même village ! Lorsque j’ai découvert le travail de Nadia sur Instagram, je l’ai suivie pendant plusieurs semaines avant de réaliser que nous étions voisines… La rencontre a coulé de source, et l’invitation de Nadia à « se faire une table » aussi.
La Table à la montagne, c’est beaucoup plus qu’un simple pique-nique. Nadia invite une « personnalité » à une dégustation gastronomique en altitude. Musicien, photographe, sportif… L’invité porte la table sur son dos et participe à la hauteur de son talent. Tous les produits proviennent de producteurs locaux et Nadia élabore des recettes qui mettent en avant ces derniers. Le repas est ensuite transporté dans du verre, aucun déchet n’est laissé sur place. Nadia se charge de tout le repas, emporte couverts, nappe, déco, et bien sûr tout le matériel photo ! Une vraie gageure lorsque l’on sait qu’elle a emmené des invités jusqu’au sommet de la Dibona ou des Trois Pucelles (rendez-vous sur son compte Instagram pour apprécier la table suspendue en mode vertige, arrimée sur un promontoire, posée au pied de la Pierra Menta…).
Dans notre cas, pas d’exploit sportif : Nadia et moi avions surtout à cœur de montrer que l’on peut s’évader juste à côté de chez soi, et qu’un discret chemin de campagne peut s’ouvrir sur une clairière avec une vue somptueuse. Nous voulions aussi faire les choses ensemble : tournée des producteurs locaux (à la Ferme de Loutas – Pinet d’Uriage – et au marché de producteurs de Vaulnaveys-le-Haut), puis cuisine, et enfin dîner ! C’était ma modeste contribution au concept de Nadia : offrir mes « services » en matière de création culinaire, dans un échange détendu et convivial au cours duquel j’ai exploré la cuisine vintage de Nadia et ses armoires pleines d’épices, de plantes et de macérats tous plus incroyables les uns que les autres… Faire la connaissance de quelqu’un en explorant sa cuisine est aussi intime que fascinant, j’avoue que c’est l’une des choses que je préfère ! Avec Nadia, nous n’aurions pas eu assez d’une journée ni de quatre repas pour faire le tour de ce que nous aimons. Mais en deux heures passées à faire les courses et à cuisiner, j’ai compris qu’elle était encore plus engagée et perfectionniste que moi : elle avait passé plusieurs jours à confire de la rhubarbe et à cristalliser des feuilles de basilic et de sauge-ananas, des fleurs de courgette, d’hysope et de lavande, dans la perspective de notre dessert…
Nous avons laissé parler l’inspiration du moment pour farcir des aubergines cuites au four avec du couscous façon thaï, accompagnée de courgettes spiralisées (je crains qu’un spiraliseur soit le prochain « wanted » sur ma liste !) et marinées dans une huile homemade aux fleurs de pissenlit. Pour l’apéro, les producteurs avaient plus que joué le jeu : bières offertes par Cocomiette, kit de la Maison Kyrégal, tartare de courgettes au curcuma de La Ronde des légumes (marché de Vaulnaveys), et nous avions bricolé des chips de kale et des crackers sésame-nigelle pour accompagner tout ça.
Il était pas loin de 19h lorsque nous sommes arrivées sur notre spot avec la table, les chaises et tout le barda : il ne nous restait plus beaucoup de jour avant que la nuit tombe et que le soleil nous offre l’un de ses plus beaux couchers derrière le Grand Colon… Nadia est plus que rodée ! Dressage de la table, déco, bougies, guirlande, et c’est déjà l’heure de trinquer. A notre table, notre rencontre, notre joie d’être ensemble et ce concept incroyable qu’est La Table à la montagne !
A l’heure du dessert, il faisait déjà presque nuit noire… Mais nous avons dûment pris le temps de savourer cette création divine : un moelleux renversé aux amandes et à la rhubarbe confite, déposé sur un cercle de gelée à la rhubarbe et décoré de cristallines de rhubarbe, combava, fleurs et feuilles de basilic, sauge, lavande, courgette… Un délice escorté d’un génépi fait maison, cadeau précieux d’un ami, précieux comme chacune des bouchées de ce repas hors normes.
Nous avons tout rangé à la lumière du seul téléphone dont la batterie avait survécu, et salué l’adage : « si t’as pas de frontale, prends donc une guirlande ! ».
J’ai tout kiffé dans cette aventure, dont je sors riche de nouvelles adresses locales, de saveurs inédites, d’un spot de plus dans mon répertoire de lieux où il fait bon manger dehors, et surtout d’une nouvelle amitié…
Pour suivre les aventures de Nadia, rendez-vous sur Instagram @latablealamontagne (surtout) ou sur Facebook (un peu moins). La Table à la montagne est un concept non lucratif, vous aiderez simplement Nadia en faisant connaître son travail !
(c) Photos Nadia Probst – @latablealamontagne
Merci pour cette découverte !
maman c’est super tout ce que tu fais .
Je t’aime
love you
Bsr Cléa,
Les photos sont superbes ainsi que le décor et le concept. La joie de cette belle rencontre se lit sur ton visage. Entièrement d’accord avec toi. Il y a plein de belles choses près de chez soi et la France regorge de lieux à visiter.
Magnifique !!
Bravo Cléa c’est vraiment top et merci de nous faire découvrir Nadia! je vais regarder son insta!
Belle journée
J’adore ton récit : les belles rencontres c’est le sel de la vie ! 🙂
On rêve…………….. c’est vrai que près de soi, quelquefois le bout du monde, magnifique reportage
Oh là là c’est magnifique! Une belle rencontre, une amitié naissante, cuisiner ensemble et un dîner fantastique! Quant au spiralizeur, j’aimerais bien savoir quelle forme et quelle marque et ce que tu en feras! Je suis impatiente de lire tes posts, merci pour le partage!
Bonjour, j’ai été très étonné de voir mon nom apparaitre dans Isère mag, aussi je me permet de vous envoyer ce mail, car c’est un nom assez rare en France sauf bien sur dans l’Est
Peu être avons nous des origines communes ?