Gratin de pommes de terre
Et voilà , j’ai craqué ! Il s’est mis à faire froid, j’ai ressorti mes chaussettes qui tire-bouchonnent, je me blottis sous ma couette à la moindre occasion, et… J’ai envie de gratins !
J’ai donc testé une recette de gratin de pâtes qui me semblait très chouette, mais les pâtes du dessus se sont retrouvées croustillantes et, finalement, plutôt immangeables. Celles du dessous étaient délicieuses, ceci dit, donc je vais retravailler tout cela pour vous le présenter !
Finalement, pour marquer le retour à mes origines après le détour japonais, je vais opter aujourd’hui pour un gratin savoyard. (Oui, pour ceux qui l’ignorent encore, je suis une savoyarde pur jus… juste un peu japonisée !). Mais pas un gratin de patates tout simple, non ! Ni un gratin dauphinois, faut pas confondre, hein ! Celui-ci a l’appellation d’origine contrôlée : il est sa-vo-yard ! Le mieux, c’est que ça ne veut pas dire qu’il est dégoulinant de reblochon, de crème et de lardons. Je dirais même qu’une fois un peu adapté, c’est un très bon plat complet et équilibré, qui réchauffe et réconforte, parfait pour les soirées d’automne qui nous attendent ! Les pommes de terre et les oignons sont parfumés à l’ail et aux épices, et fondent dans un mélange de lait et de fromage. Le résultat est crémeux et plein de goût… Il a remporté tous les suffrages de la tablée !
Gratin de pommes de terre
Pour 8 personnes
1 gousse d’ail épluchée
20g de beurre
800g de pommes de terre
2 gros oignons
Quatre épices, noix de muscade, poivre, sel
50 cl de lait
125g de gruyère râpé
Préchauffer le four à 180°. Peler, laver et sécher les pommes de terres, les couper en rondelles ultra fines (idéalement au robot). Couper très finement les oignons en rondelles. Mettre le lait à tiédir dans une casserole. Mettre les pommes de terre dans un salader, saler, ajouter les épices, et bien mélanger. Ajouter les oignons et le fromage, mélanger. Ajouter finalement le lait. Frotter l’intérieur du plat à gratin avec la gousse d’ail et beurrer (y compris les bords). Verser les pommes de terre et faire cuire pendant au moins une heure (mais plus ça cuit, mieux c’est !).
La recette est adaptée du livre Délices de lait.
Coucou Clea, oui oui je sais il y a mille gratins savoyards et mille gratins dauphinois , chacun y allant de sa polémique ! mais bon, quand même traditionnellement le gratin savoyard n’a pas de lait mais du bouillon voyons !!! et du fromage ça c’est sûr contrairement au dauphinois qui n’en a jamais !
T’as donc juste une petite erreur, mais si c’est LE gratin de ta mamman , bon alors c’est tout pardonné !!! tout ça sur le ton de la plaisanterie bien sûr et non de la polémique……
Allez bonne journée, j’espère que tu es remise et à tout bientôt
Bises !
et ba moi savoyard ou pas, il me donne envie et tu as raison, l’automne est à nos portes et nous allons commencer à cuisiner nos petits plats chauds chauds.
Moi je mets de l’ail mais d’oignon pour faire le gratin savoyard, et c’est le gratin de ma maman mais elle est de Serraval. Il doit y avoir un gratin savoyard par vallée, ou peut etre meme par famille…
Une fois déformé par mes soins, le gratin prend meme de la crème!!! Et c’est encore meilleur le lendemain réchauffé.
Heureusement l’été indien est arrivé et la température est un peu remontée, donc pas de soupe hier soir.
Peu importe le nom, je ne lui demanderai pas sa carte d’identité quand il sera dans mon assiette !
et moi je ferais tout pareil que Saveurs sucrées salées. 🙂
En tous cas, cela prouve que l’on trouve du Gruyère au Japon ! C’est déjà ça… 🙂
Salut Manu ! Euh non, en fait ça ne prouve pas grand chose puisque je suis rentrée du Japon le mois dernier… 😉 En fait, je peux même te le confirmer : on n’en trouve pas, ou alors il est vraiment très cher !
pour nous ce soir c’était tartiflette! à essayer une prochaine fois car ca a l’air bien sympa!
🙂
ton GRATIN à l’air très bon .Tu vas mieux si tu recuisines ,mais attention de ne pas attraper froid………Sinon c’est la soupe assurée au lit et servie par ta maman.Bisous
Je me garde ça sous le coude pour l’hiver.
Alors voilà , on cuisine toutes, et on a sûrement toutes le même problème: se défaire de cette odeur intense et fort peu agréable que les oignons laissent sur le bout de nos petits doigts.
Qui a un truc?
J’ai remarqué que la crème dépilatoire était un ennemi vaillant des effluves oignonesques… mais bon,
1/ après, on pue l’ammoniaque
2/ et si on abuse de cette méthode, on risque de finir sans doigts
Bref, oskour!!!
Et pourquoi pas des gants ? 😉
Houba non, ça glisse! 😀 Et puis c’est sensuel de cuisiner. Ce contact direct avec les aliments, les toucher, les caresser, les palper. Mettre de gants, ce serait comme faire l’amour avec un… OK j’ai rien dit. 🙂
ça ressemble à une gourmandise !
Cakeau, je n’ai pas de recette de farçon… Un jour peut-être 🙂 C’est effectivement le genre de recette qui rappelle notre enfance !
Moi aussi je suis savoyarde (tarine même).
Dans mon gratin je ne mets pas d’oignons.
Je range les pommes de terre crues bien allignées, a chaque couche, je sale, je poivre, je mets du fromage rapé un peu d’ail et beaucoup de créme fraîche (allégée), et je recommence avec les pommes de terre. a la fin je verse un peu de lait pour que le gratin ne soit pas sec. Environ une heure au four.
Encore une savoyarde qui a redécouvert le gratin avec de nouvelles saveurs. Nous l’avons beaucoup apprécié . Merci pour ce « relookage » .
Bonjour Clea, ça fait 2 ans maintenant que je suis ton blog assidument et avec plaisir ! Alors merci ! Je me régale autant de te lire , que de humer la tout de suite l odeur du gratin savoyard qui cuit dans le four , et de bien sur le dévorer ce soir avec mes loulous de 6 et 4 ans !! Tu es présente sur le bar de ma cuisine américaine au travers de ma tablette et je découvre toutes les semaines une de tes nombreuses recettes ! Merci merci Tania
Coucou Cléa
Tu ne précises pas le type de lait, vegetal type avoine ou tu restes du vache en bonne savoyarde
Merci
Bon dimanche
Nicole
–> Le lait de vache convient (évidemment !), mais le lait de soja aussi.